Tarte à la rhubarbe et compotée de poire

19 avril 2013

Quand une tige de rhubarbe recontre une poire au détour d’un étale de marché voici ce que cela donne : un tarte gourmande qui carillone l’arrivée du printemps et sonne le glas de l’hiver. Une tarte qui allie la douceur de la poire et au peps de la rhubarbe!

Pour une petite tarte 2/3 personnes

– une pâte sablée (voir la recette de cette pâte à tarte, dont vous pourrez congeler une partie)
– 4 à 5 tiges de rhubarbe
– 1 grosse poire (Andélys, charnue et juteuse)
– du sucre blond / cassonade

Préchauffez votre four à 220°

Préparez votre pâte à tarte, laissez la reposer une demi-heure avant de l’étaler et de la foncer au fond d’un moule. Recouvrez là de papier aluminium et de billes pour une cuisson à blanc de 20mn environ.

Pendant la cuisson, épluchez la rhubarbe et mettez des tronçons dans une poêle avec 5 cuillères à soupe de sucre blond ou de cassonade. Laissez compoter et caraméliser légèrement.

Dans une casserole, mettez la poire découpée en petits cubes avec 2 cuillère à soupe de sucre. Laissez compoter.

Quand la pâte est cuite, déposez la compote de poire au fond puis recouvrez de rhubarbe.

Il ne reste plus qu’à dégustez

Petits clafoutis aux cerises

17 avril 2013

Avec un peu d’avance sur la saison des cerises, voici des mini-clafoutis.
J’ai triché! avouons-le avec quelques fruits surgelés pour réaliser ces petits clafoutis, sortes de répétitions pour être prête à la première arrivée de ce joli fruit.

Pour 6 mini clafoutis (moule à muffins) riches en cerises

– 55 gr de farine
– 40 gr de sucre roux
– 40 ml de crème fraîche
– 30 ml de lait

– 275 gr de cerises (surgelées!)
– 100 gr de sucre
– 1/2 gousse de vanille

Décongelez les cerises si besoin puis mettez-les dans une casserole avec 100 gr de sucre. Laissez réduire et confire les cerises avec la moitié d’une gousse de vanille (ouverte en deux et grattée) une petite dizaine de minutes. Retirez du jus en cours de cuisson s’il y en a trop. Le jus restant doit être sirupeux.

D’un autre côté mélangez la farine, le sucre la crème et le sucre roux. Quand les cerises sont confites versez les dans ce mélange.

Préchauffez le four à 180°

Beurrez le moule à muffins puis versez la préparation jusqu’au 3/4 dans chaque alvéole en répartissant généreusement les cerises (au final beaucoup de cerises, peu de pâte). Enfournez pour 30 environ.

Dégustez ces clafoutis froids ou tièdes mais encore un peu tiède c’est pas mal!

Effilochée de porc un peu rock and roll

16 avril 2013

Cette recette de porc effiloché pourrait bousculer certains esprits : Koâââ du ketchup pour cuire mon rôti !! oui mais pas que : du vinaigre et de la sauce worcestershire aussi…mais pas que!!
C’est un peu curieux n’est ce pas ? Et bien je vous le dis d’emblée c’est aussi très bon.

J’ai découvert cette recette chez « le blog de Pouce » qui elle même l’a adapté de la VO de « Christelle is flabbergasting« … J’ai moi même opéré quelques variations et raccourcis…

Pour 4 à 6 personnes

– 1 kg d’épaule de porc désossée
– 1 oignon
– un peu d’huile (neutre)

Pour la sauce

– 250 ml de ketchup
– 70 ml de vinaigre de cidre
– 75 ml de bouillon de poulee
– 1 CAS de sauce Worcestershire
– 1/2 CAC de piment de cayenne
– 1/2 CAC de paprika
– 1 gousse d’ail
– Sel, poivre

Ciselez l’oignon et faites le suer à feu doux une cocotte allant au four, avec un peu d’huile

Puis ajoutez l’épaule et faites la dorer sur toutes les faces.

Pendant ce temps, préparez la sauce ce qui est assez fantastique tellement c’est simple, original. Ajoutez tous les autres ingrédients : ketchup, vinaigre, sauce Worcestershire, bouillon, piment, paprika, ail (haché avec un press ail), sel et poivre. Mélangez puis quand la viandre est dorée ajoutez la sauce dans la cocotte, mettez le couvercle et enfournez à 135° pour 6 heures de cuisson. Pensez à retournez la viande 1 ou 2 fois pendant la cuisson et l’arroser de sauce.

Personnellement j’ai effectué cette cuisson en deux fois. Une fois 3 heures le samedi et une fois 3 heures le dimanche matin. La viande a bien eu le temps de mariner toute la nuit dans sa sauce.

Au moment de servir, effilochez le porc avec deux fourchettes. Mélangez à la sauce et servez avec une salade par exemple. Nous avons également testé avec du riz et des petites pommes sautées!! Christelle en a fait un savoureux sandwich qui met également l’eau à la bouche… A vous de voir

Verdict à la fourmilière : délicieux ! la viande était fondante et savoureuse avec un assaisonnement plutôt doux, légèrement sucré/salé. Bref une réussite ! (un léger bémol quand même pour un des minis qui préfère le rôti « comme d’habitude »!)

Brookies ou coonies au chocolat

15 avril 2013

Introduction

16H30, scène de sortie d’école :

Un mini se pointe à la grille et tout de go annonce : Qu’est ce que t’as amené à goûter!! ??
Moi interloquée : oui mon chéri, tu as passé une bonne journée? moi aussi ça me fait plaisir de te voir???!!

Même scénario avec numérobis au ventre visiblement tout aussi affamé oublie également le politesse de cirsconstance !!…

Non mais c’est quoi ces minis qui se jettent sur le sac du goûter…n’ont pas mangé ce midi ou quoi????
Heureusement la fourmi Elé a plus d’un tour dans son sac…. .

Il y a peu je suis tombée sur une photo via Pinterest {ahhh, pinterest…} qui m’a mené à cette recette d’un site américain « cooking classy » que j’ai adaptée pour nos mesures françaises et sans caramel au beurre salé…(c’est pas comme si je revenais de bretagne..uhuhuh).

Le goûter

Pour que ce genre d’épisodes ne soit plus qu’un lointain souvenir, je remplis mon sac avant de partir à l’école et le mets bien en vue pour que les minis voient bien que je ne suis pas venue les mains vides. Les minis fourmis alors rassurés commencent par un « bonjour maman », « coucou » et fouinent le sac à à provisions avec avidité et empressement.

Suggestion du jour : des browkies ou coonies ! {ouhhais!! j’aime bien mélanger les mots}. C’est plus moelleux qu’un cookies, mais pas un brownie non plus, c’est pas trop chewy mais moelleux quand même…

Pour une quinzaine de biscuits on fait comment?

– 130 gr de farine
– 20 gr de cacao en poudre (type Vanhouten)
– 80 gr de sucre blanc
– 50 gr de sucre blond ou cassonade
– 75 de beurre ramolli
– 1 pincée de sel
– 1 CAC de levure chimique
– 1 oeuf
– du sucre glace

Préchauffez le four à 180°.
Ensuite, une fois que vous avez réuni tout ce petit monde, mettez tous les ingrédients secs dans un bol, ajoutez l’oeuf et le beurre ramolli. Mélangez doucement (avec ou sans robot) jusqu’à obtenir une pâte homogène. Formez des boules avec vos mains (valeur d’une grosse cuillère à café) et roulez les généreusement dans le sucre glace (ce que je n’ai pas osé faire lors de la première fournée mais vous pouvez y allez franco, le résultat n’en sera que meilleur et plus joli encore)..

Déposez des boules en quinconce sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé.

Enfournez pour 10mn. Au bout de ces 10mn sortez du four même si les biscuits ont l’air tout ramollo… C’est normal ce sont des coonies enfin des browkies, ou des cookies aussi !! ils reprendront leur forme sans dégouliner entre les doigts en refroidissant!

Moins de 20 mn pour faire tout ça? !! C’est pas trop facile d’avoir du succès au goûter?? Hein!

Tartes fines aux tomates cerises

Ca y est, c’en est fini des navets et autres courges, on met du rouge et du vert tout frais dans les assiettes! le printemps arrive enfin avec son nouveau panier et ces petites tartes fines aux tomates cerises passeront très bien pour une entrée ou une grosse groinfrade si on s’en enfile plusieurs d’affilée (non je balancerais pas de nom!!)

Pour 4 tartelettes

– 350 gr de toutes petites tomates
– 2 CAS de sucre
– sel, poivre
– huile d’olive
– 1 pâte feuilletée

Mondez les tomates cerises, en commençant par un rapide aller-retour dans une casserole d’eau bouillante. Sortez les vite de la casserole et mettez les dans un bol d’eau glacée pour stopper la cuisson.

Chauffez un peu d’huile d’olive dans un poêle puis déposez les tomates mondées, avec sel, poivre et le sucre. Mélangez délicatement puis laisser réduire et caraméliser gentiment 5 minutes environ.
Préchauffez le four à 220°

Découpez des ronds dans une pâte feuilletée avec un cercle, un verre, un bol… déposez les tomates sur cercles de pâtes, puis enfournez une petite dizaine de minutes.

il reste le plus facile à faire : manger!

♥♥♥♥Love le printemps ♥♥♥♥

Pain sans pétrissage #2 : no knead bread, even faster

12 avril 2013

J’aime faire du pain, avoir le plaisir de voir sa pâte gonfler, douter : sera-t-il bon ou pas? Laisser la magie opérer, puis attendre pendant la cuisson, étape tout aussi intéressante pour les parfums qu’elle dégage. Faire du pain c’est un peu une aventure car je ne sais jamais trop quelle allure aura mon pain à la sortie du four…et puis le processus peut s’avérer long.

Alors je suis toujours à la recherche de bon plan boulange maison, pas trop compliqué et récemment je suis tombée sur ce pain chez « Christelle is flabbergasting« . C’est une recette de Jim Lahey fameux boulanger Newyorkais que je découvrais alors : mieux vaut tard que jamais, son pain NKB ou no « knead bread » ou pain sans pétrissage, a déjà fait le tour de la blogosphère depuis 2006 avec son premier NKB en 12 heures puis version en 4 heures en 2008.
Son histoire de pain sans pétrissage « encore plus rapide » en disait long et m’avait donc mis l’eau à la bouche. Il ne restait donc plus qu’à se lancer.

Je m’y suis prise le matin, réunissant tous ces ingrédients.

– 375g de farine type 55 ou ici type 65
– 1/4 de CAC de levure sèche instantanée
– 1/3 de CAC de vinaigre de vin qui va venir renforcer les effets de la levure
– 1 grosse CAC de sel
– 350 ml d’eau très très chaude (chaud les pattes ça brûle!!)

Mettez tous les ingrédients dans un bol de saladier, mélangez jusqu’à obtenir une pâte homogène mais toute collante. No panic, c’est noooormal!!

Ensuite couvrez d’un torchon ou d’un film alimentaire pour 4 heures de levée à température ambiante (perso, sur une chaise devant le radiateur!!!)
Là j’ai eu le temps d’aller faire les courses, remonter les courses, ranger les courses, puis j’ai aussi eu le temps de déjeuner, voir le replay de la fin de top chef en mangeant et buvant mon p’tit kawa….mais je m’égare.

4 heures (5 heures pour moi, pas vu passé le temps!) se sont en fait écoulées. La pâte doit avoir à peu près triplé de volume et fait des petits trous à la surface. Continuant à suivre les bons conseils de Christelle, « roulez » la pâte dans la farine, repliez deux fois celle-ci sur elle même, refarinez, recouvrez d’un linge et laissez à nouveau 15 mn au repos.

Ensuite faites une boule en rajoutant la farine nécessaire pour que la pâte ne colle plus. déposez là sur un papier sulfurisé (plis vers le haut, ce sont eux qui feront les craquelements à la cuisson), déposez le colis dans un grand saladier recouvert d’un film alimentaire et attendez 2 heures. La pâte doit à nouveau avoir à peu près doublé de volume.

Avant la fin des 2 heures, prenez votre belle cocotte, celle qui va au four, et faites la préchauffer dans le four à 230°. Comme ma cocotte est plutôt grande j’ai mis aussi à chauffer un grand moule à cake à l’intérieur.

Quand c’est bien chaud, sortez votre jolie cocotte et votre moule sans vous brûlez les doigts, mettez votre boule de pâte avec son papier sulfurisé au fond de la cocotte ou au fond du moule qui lui même ira au fond de la cocotte. Mettez le couvercle et enfournez pour 30m de cuisson. Quand les 30mn se sont écoulées, poursuivez la cuisson (10mn environ) en dehors du moule et/ou de la cocotte, pour dorer la croûte et la rendre bien croustillante.

et voilà, à vous tartines de pain tout frais, moelleux et croustillant !

La recette originale zappe, semble-t-il ces 2 heures supplémentaires. Après les 4 heures de levée, le boulanger new yorkais rabat la pâte sur elle-même une ou deux fois sur elle même et laisse à nouveau reposer 30mn sur un papier sulfurisé. Puis lance la cuisson après cette demi-heure. A essayer une prochaine fois, avec également pourquoi pas, des noix et/ou des fruits secs.

La Charlotte aux poires selon Christophe Felder

Quitte à se lancer dans un dessert inédit autant choisir la recette d’un maître en pâtisserie! C’est ainsi que je me suis attelée à la création d’une charlotte aux poires par Christophe Felder. La charlotte (avec une bavaroise) était encore un dessert assez flou, passé l’extérieur. Mais tout ça c’était avant de voir l’an passé, les candidats du meilleur pâtissier se démener autour de leur charlotte : « ah tiens ça se fait comme ça une charlotte!? » puis de découvrir récemement l’application gourmande pour ipad : « Pâtisserie » de Christophe Felder.

Cette appli est habillée de rose fushia et se trouve tout aussi fournie que la version livre! l’appli est élégante et très bien faite avec un onglet pas à pas qui retrace au travers d’une multitude de photos ultra détaillées toutes les étapes de chaque recette. Difficile donc, de faire fausse route à priori.

The recette

Le sirop

– 7cl d’eau
– 50 gr de sucre
– 1/2 CAC d’extrait de vanille liquide
– 2 cl d’eau de vie de poire ou comme moi qui n’en ai pas du bon rhum!

Les biscuits cuiller

J’ai utilisé une boîte de 36 biscuits, faute de temps pour me lancer dans leur confection.

La bavaroise aux poires

– 4 jaunes d’oeufs (garder les blancs quelques jours au refrigéteur dans une boîte hermétique ou congeler les)
– 10 gr de gélatine
– 270 gr de crème liquide entière (gardez la bien au froid avec le bol de votre robot)
– 1/2 gousse de vanille
– 15 cl de lait entier
– 90 gr de sucre
– 150 gr de poire mûre (une petite poire ou 3 quartiers d’une grosse)

+ 350 gr de poires bien mûres coupées en dés.

Mettez les feuilles de gélatine à ramollir dans un récipient d’eau froide.
Préparez la crème anglaise en faisant mettant le lait à chauffer dans une casserole puis faire infuser la moitié du bâton de vanille (ouvert et gratté) dans le lait.
Dans un saladier, fouettez les jaunes d’oeufs et le sucre puis versez le lait chaud dessus en continuant de mélangez. Versez le tout dans la casserole et cuisez à feu doux tout en continuant de fouetter le mélange qui va prendre une consistence crémeuse. Ajoutez les feuilles de gélatine, puis les dés de poires (les 150gr). Mixez enfin le tout. Réservez

Quand le mélange est complètement refroidi sortez la crème liquide et montez la chantilly. Incorporez là ensuite à la crème anglaise. Si le mélange est trop liquide pour le montage, laissez prendre une demi-heure au refrigérateur.

Commencez le montage en tapissant le fond et les côtés d’un moule à charlotte de biscuits après les avoir imbibés légèrement de sirop. Ensuite versez la crème bavaroise puis ajoutez les dés de poires (les 350 gr), remettez par dessus un lit de biscuits puis recommencez encore une fois et terminez par les biscuits. (jusqu’à ras bord)

Recouvrez d’un film alimentaire puis tasser (pour que la charlotte ne dépasse pas du moule) avec le fond d’une assiette recouverte d’un objet un peu lourd (une brique de lait par exemple).
Laissez prendre ainsi au refrigérateur pendant au moins 2 heures. Ce dessert peut se préparer la veille!

Pour démoulez, C. Felder conseille de passer les bords du moule à l’eau très chaude mais je n’ai pas eu recours à cette solution. Simplement en passant une fine lame de couteau sur les bords a suffi pour démouler facilement la charlotte.

J’ai rajouté un coulis de groseille pour ajouter un peu de peps et de couleur!

Verdict : nous avons trouvé cette charlotte aux poires délicieuses, très légères et parfumée!

et quand la version familiale est finie, tout n’est pas perdu, il reste encore une toute petite charlotte pour un dessert en solo!

Madeleines rapadura noisette

10 avril 2013

Pour le goûter voici une nouvelle interprétation pour des madeleines maison

Pour 24 madeleines

– 100 gr de farine
– 40 gr de rapadura
– 45 gr de sucre blanc
– 40 gr de poudre de noisette
– 80 gr de beurre
– 4 gr de levure chimique
– 2 oeufs

– de la pâte à tartiner à la noisette et praliné de la marque Café tasse.(un régal autant vous le dire)

Dans un saladier ou le bol du robot, versez tous les ingrédients excepté la pâte à tartiner et mélangez jusqu’à obtenir un mélange onctueux. Laissez reposer au frais 2 heures.
Préparez sur un papier sulfurisé quelques petites boules de pâte à tartiner que vous mettrez à congelez (autant que de madeleines) pour les durcir.

Préchauffez le four à 170°, beurrez les moules. Déposez une petite cuillère à café de pâte à madeleine, mettez au centre une petite boule de pâte à tartiner à la noisette puis recouvrez avec un peu de pâte. Enfournez 8 à 10mn. Laissez refroidir et démoulez. C’est tout!

Quand les playmobiles s’en mêlent…
S’ils croient que je ne les ai pas vus, embarquer le goûter!

Macarons Cerise

8 avril 2013

Galets peints de rouge ou macarons? moi je dirais qu’ils se mangent….

Cela faisait longtemps que je n’avais pas macaronné et cette semaine j’ai conservé quelques blancs d’oeufs bien précieusement avec l’idée de m’y remettre. Avec du rouge et de la cerise.

Comme on ne change pas une équipe qui gagne! j’ai repris cette recette fétiche de macarons déjà testée avec du chocolat et de la framboise! Seule petite modification, j’ai, cette fois-ci tamisé mon temps pour temps car la poudre d’amande était plus granuleuse/épaisse que d’habitude.
Ces macarons ne tournent pas toujours très ronds mais leur couleur et leur parfum cerise font oublier ces quelques irrégularités!

Pour garnir environ 20 macarons à la cerise il faudra un pot de bonne confiture de cerise que vous passerez à la casserole avec 10 gr de vitepris pendant environ 5 bonnes minutes pour obtenir une bonne consistence (elle de doit plus couler le long de votre cuillère). Laissez refroidir et réservez.

Quand les coques seront cuites et refroidies il ne vous restera plus qu’à les garnir et les assembler. Puis, suprême challenge, garder vos macarons au frais au moins 24h dans une boîte hermétique avant de les déguster goulument!

Tarte au chocolat au lait!

5 avril 2013

Qu’est ce que je pourrais bien faire à manger? question récurrente à la fourmilière que je crois être la seule à me poser. Parfois ouvertement, avec peu de réponses me ramenant régulièrement au duo : « Une vache, une patate » mais ne cédant pas à la facilité la fumée finit quand même par poindre au dessus de ma tête avec une idée de plat juste au bout du nuage.

Pour le sucré, étrangement , les idées viennent par dizaines!, C’est ainsi qu’une tarte au chocolat au lait est apparue comme par enchantement pour un dessert entre amis. Déjà dans un coin de tête depuis mon petit stage à l’atelier de chefs où nous nous avions travaillé les ganaches, il ne restait plus qu’à concrétiser à domicile. Pour m’aider un peu, histoire de ne pas se rater {on avait des invités quand même}, je me suis basée sur cette recette de Frédéric Anton avec quelques modifications sur la ganache (celle de F. Anton est au chocolat noir, la mienne au chocolat au lait, il faut alors mettre plus de chocolat), les temps et température de cuisson.

Pour cette tarte (diamètre 20 cm) il vous faudra

une pâte sablée
– 150 gr de farine
– 50 gr de sucre glace
– 50 gr de beurre à température
– 2 jaunes d’oeufs

Mélangez dans le bol de votre robot ou un saladier, la farine, le sucre et le beurre puis incorporez les jaunes d’oeufs. Faites une boule et réservez au frais dans un film alimentaire une demi-heure. Le mieux étant de préparer la pâte la veille puis de l’étaler et la foncer dans un cercle. Enfournez dans un four préchauffé à 180° et cuisez la pâte à blanc à 180°pendant 15mn. Laissez là ensuite refroidir.

Pour la ganache
– 215 gr de chocolat au lait (Valrhona dans ce cas)
– 50 gr de lait
– 120 gr de crème fleurette
– 18 gr de beurre
– 2 oeufs

S’il n’est pas déjà en morceaux (pistoles), coupez votre chocolat en petits morceaux dans un saladier.
Mettez dans une casserole le lait, la crème, le beurre puis aux premiers frémissements versez ce mélange sur le chocolat. Mélangez avec une cuillère en bois (et non un fouet, pour éviter de faire des bulles comme je l’ai fait!) jusqu’à l’obtention d’un mélange onctueux. Battez les oeufs dans un autre bol puis incorporez-les au chocolat.

Versez cette préparation sur le fond de tarte et enfournez dans un four à 160°. Cuire 10mn (la recette préconise de cuire à four éteint mais après test, j’ai remis en chauffe et cuit à 160°). Vérifiez la cuisson. La ganache doit être tremblotante. Si la crème n’a pas encore pris, prolongez la cuisson à four éteint quelques minutes. Puis sortez du four et réservez avant de déposer la tarte sur un plat de service.

A ce stade il ne reste plus qu’à sortir les assiettes à dessert et les petites cuillères!

Le résultat est super onctueux, crémeux et vraiment délicieux.